Open Leadership

Les médias sociaux, comme Facebook ou Twitter, ne sont pas simplement une innovation technologique de plus, soutient l’auteur. C’est une véritable révolution, dont les conséquences sont loin d’avoir été intégrées par les entreprises. La principale : les dirigeants ne contrôlent aujourd’hui plus grand chose. Ni leurs employés, qui y trouvent des moyens d’expression et hésitent de moins en moins à les utiliser. Ni leurs clients, qui grâce à eux peuvent se faire entendre comme jamais. Ni la presse, qui a vite pris l’habitude de scruter cet univers parallèle et peut rapidement se faire l’écho de ce qui s’y dit.

Plutôt que de chercher vainement à se barricader, mieux vaut tenter de faire de ces médias sociaux des leviers de développement. Car s’ils peuvent faire office de caisse de résonance aux mécontentements, ils peuvent aussi faciliter les échanges et la collaboration, comme ont pu le constater des entreprises comme Dell, Procter & Gamble ou Cisco. L’intérêt majeur du livre est de souligner qu’au-delà de l’aspect technique ou de la fixation de certaines règles, c’est surtout l’attitude des managers qu’il s’agit souvent de faire évoluer : transparence, réactivité et capacité à encourager l’expression des autres doivent désormais être des impératifs.

Un ouvrage très orienté « nouvelle économie », mais qui soulève de vraies questions pour les entreprises de tous secteurs et propose des pistes concrètes sur un sujet qui déconcerte beaucoup de dirigeants n’appartenant pas à la génération Facebook.